RELACION
DE LAS COSAS DE YUCATAN
SACADA DE LO QUE ESCRIVIÓ EL PADRE FRAY DIEGO DE LANDA
DE LA ORDEN DE SAN FRANCISCO.
RELATION
DES CHOSES
DE YUCATAN
DE DIEGO DE LANDA
TEXTE ESPAGNOL ET TRADUCTION FRANÇAISE EN REGARD
COMPRENANT LES SIGNES DU CALENDRIER
ET DE L’ALPHABET HIÉROGLYPHIQUE DE LA LANGUE MAYA
ACCOMPAGNÉ DE DOCUMENTS DIVERS HISTORIQUES ET CHRONOLOGIQUES,
AVEC UNE GRAMMAIRE ET UN VOCABULAIRE ABRÉGÉS FRANÇAIS-MAYA
PRÉCÉDÉS D’UN ESSAI SUR LES SOURCES DE L’HISTOIRE PRIMITIVE
DU MEXIQUE ET DE L’AMÉRIQUE CENTRALE, ETC., D’APRÈS LES MONUMENTS ÉGYPTIENS
ET DE L’HISTOIRE PRIMITIVE DE L’ÉGYPTE D’APRÈS LES MONUMENTS AMÉRICAINS,
PAR
L’ABBÉ BRASSEUR DE BOURBOURG,
Ancien Administrateur ecclésiastique des Indiens de Rabinal (Guatémala),
Membre de la Commission scientifique du Mexique, etc.
PARIS
ARTHUS BERTRAND, ÉDITEUR
21, RUE HAUTEFEUILLE
London, Trübner and co., 60, Paternoster-Row
1864
Saint-Cloud.—Imprimerie de Mme vᵉ Belin.
L’essai sur les Sources de l’histoire primitive duMexique, etc., qui sert d’introduction à ce volume,nous a été inspiré par le désir d’éclairer le mondescientifique sur les renseignements précieux qu’onpeut découvrir, pour la connaissance de l’histoire primitive,dans les monuments américains. Nous dirionsque c’est l’amplification ou, si l’on veut, le développementde l’entretien que nous avons eu à la Sorbonne,le 2 mai dernier. Invité inopinément par Son Exc.M. Duruy, Ministre de l’Instruction publique, à parlerdes Antiquités du Mexique, il nous fut impossible dansune séance, en quelque sorte préparatoire et toute seméed’incidents de voyage, de donner à cet entretienles développements que comportait la matière. Mais, s’ilest vrai que nous ayons obtenu quelque succès, nousn’en sommes redevable qu’à la nouveauté du sujetque nous traitions et à la bienveillance avec laquellenos auditeurs l’ont accueilli. Nous les en remercionssincèrement, sans oublier, dans notre gratitude, M. leMinistre de l’Instruction publique, ni M. MourierVice-Recteur de l’Académie de Paris, à qui nousdevons l’honneur d’avoir été admis à parler en Sorbonnedes antiquités de l’Amérique.
Commencée, il y a moins de trois mois, nous nepensions pas alors donner à cette introduction l’extensionqu’elle a actuellement, ni surtout le titrequ’elle porte. Nous avions dans l’esprit l’ensemble des[ii]faits dont elle se compose; mais ce n’est guère qu’enles mettant en ordre et en les rédigeant, que nousavons pu juger clairement nous-mêmes de l’étenduedes conséquences qu’ils entraînaient. Cet exposé n’estdonc le résultat d’aucun système conçu d’avance.Ainsi que dans nos précédents ouvrages, nous disonsfranchement ce que nous pensons: nous faisons connaîtreles faits, ainsi qu’ils nous appara