Note sur la transcription: Les erreurs clairement introduites par le typographeont été corrigées. L'orthographe d'origine a été conservée et n'a pas été harmonisée.Les numéros des pages blanches n'ont pas été repris.

Pour les illustrations des pages 12, 36 et 132, publiées dans l'original sur despages en regard en raison de leur largeur, la marge de reliure du milieu était tropétroite, ce qui explique la petite partie manquante de l'image dans cette versionélectronique.

1

La Mission Marchand
(CONGO-NIL)

2

COMMANDANT MARCHAND

LE COMMANDANT MARCHAND

3

Les Grands Explorateurs


PAUL D'IVOI

La Mission
Marchand
(CONGO—NIL)

decoration

PARIS
FAYARD FRÈRES, ÉDITEURS
78, BOULEVARD SAINT-MICHEL, 78

4

A M. LE COLONEL BINGER

Dédier à un héros de l'exploration africaine, ce livre quirelate l'histoire d'un autre héros du Continent noir, c'est, mesemble-t-il, réunir deux frères d'armes dans une mêmepensée.

Et c'est ce que je fais avec le respect profond, avec l'immensetendresse que je ressens pour tous ceux qui sont alléslà-bas, faucheurs de France, faire la moisson d'honneur.

PAUL D'IVOI.

28 mai 1899

5

AVANT-PROPOS

Dans ces vingt dernières années, les Européens se sontpartagé l'Afrique.

Deux peuples surtout ont réussi à se faire la part large:l'Anglais et le Français.

Le premier occupa le Sud de l'Afrique, du Cap deBonne-Espérance aux grands Lacs; puis il s'implanta auNord-Est du Continent noir, occupant effectivementl'Egypte et nominalement la Nubie.

La France, elle, appuyée au Nord sur sa vieille coloniealgérienne; à l'Ouest, sur ses établissements du Sénégalet du golfe de Guinée, étendit son influence sur la plusgrande partie du bassin du Niger, conquit la côted'Ivoire, le Dahomey, le Congo, tandis qu'à l'extrémitéopposée de la terre africaine, elle plantait son drapeau àObock, Djibouti et Tadjourah.

Tout naturellement la Grande-Bretagne devait êtretentée de réunir l'Egypte au Cap, et la France de joindrele Soudan et le Gabon au territoire d'Obock.

De là, deux mouvements d'expansion, perpendiculairesl'un à l'autre et appelés fatalement à se contrecarrer.

Si les soldats et fonctionnaires de la République soudaientl'Ouest africain à l'Hinterland d'Obock, les Saxons setrouvaient coupés du Cap; si, au contraire, les sujets deS. M. la Reine Victoria pouvaient faire leur trouée, l'importancede nos établissements de Tadjourah était considérablement 6diminuée, et la liberté de l'Abyssinie, notrealliée naturelle, était compromise.

Voilà pourquoi l'on organisa la mission Congo-Nil. Laroute de pénétration des Anglais vers le Sud ne pouvaitêtre, de par la configuration du pays, que le lit du fleuve

...

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