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NOTES SUR LA TRANSCRIPTION:

—Les erreurs clairement introduites par le typographe ont été corrigées.

—On a conservé l’orthographie de l’original, incluant ses variantes.

—La couverture de ce livre électronique a été crée par le transcripteur;l’image a été placée dans le domaine public.

ARMAND DE PONTMARTIN

SA VIE ET SES ŒUVRES

1811-1890

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EDMOND BIRÉ


ARMAND DE PONTMARTIN

SA VIE ET SES ŒUVRES

1811-1890


PARIS

GARNIER FRÈRES, LIBRAIRES-ÉDITEURS

6, RUE DES SAINTS-PÈRES, 6


1904


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PRÉFACE

Très nombreux sont les documents que j’ai eus àma disposition pour écrire ce volume. Dans sesMémoires, Pontmartin a fait à l’imagination unepart peut-être trop large; ils n’en sont pas moinstrès sincères et demeurent, pour son biographe, unesource précieuse de renseignements. Les souvenirsabondent, et cette fois presque toujours très exacts,dans ses Causeries littéraires, et en particulier dansles vingt volumes des Nouveaux Samedis et dans lesdix volumes des Souvenirs d’un vieux critique. Maisc’est surtout sa Correspondance qui m’a été d’unpuissant secours. Outre quelles sont charmantes,—onle verra bien,—ses lettres, écrites de premier jet,toujours sous l’impression du moment, nous apprennenttout de sa vie, de son caractère, de ses sentiments.Il a écrit là, au jour le jour, ses vrais Mémoires.Aux lettres que, pendant plus de trente ans,il n’avait cessé de m’adresser et où il ne taisait riende ses joies et de ses deuils, de ses succès et de sesmécomptes, sont venues se joindre d’autres correspondances,celles qu’il entretenait avec Joseph Autran,[ii]Victor de Laprade, Cuvillier-Fleury, AlfredNettement, Jules Claretie. La communication m’ena été libéralement accordée par Mme et M. JacquesNormand, fille et gendre d’Autran, par MM. Victoret Paul de Laprade, par Mme Victor Tiby, fille deCuvillier-Fleury, par Mlle Marie-Alfred Nettement,par M. Claretie. Que tous reçoivent ici l’expressionde ma profonde gratitude! Mon livre, cependant,eût été incomplet si je n’avais eu l’aide, précieuseentre toutes, de M. Henri de Pontmartin, qui m’asoutenu de ses conseils et qui m’a si gracieusementouvert le trésor de ses souvenirs. Qu’il en soit particulièrementremercié!

J’ai été l’ami d’Armand de Pontmartin: l’affectionet la reconnaissance ont-elles influencé mes jugements?M’ont-elles conduit à parler de lui et deses œuvres avec trop de faveur? Je ne le crois pas.Comme l’abbé de Féletz, qui venait de louer un deses amis, je crois être en droit de dire: «L’amitiéque j’ai pour lui n’a point enflé les éloges que je luiai donnés; elle n’a pas dû m’empêcher de lui rendrejustice: elle a fait seulement que je lui ai donné ceséloges et rendu cette j

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