L'Illustration, No. 3279, 30 Décembre 1905
Suppléments de ce numéro:
1º L'ILLUSTRATION THÊÂTRALE contenant le textecomplet de la Rafale;
2º Le 6e fascicule du roman de J.-H. Rosny: laToison d'or.
VILLÉGIATURE D'HIVER EN AFRIQUE CENTRALE
Sur les rives duNil Blanc: touriste anglaise et beautés du Soudan.
Voir l'article de M.de Guerville, pages 438 et suivantes.]
Nos lecteurs trouveront encarté dans ce numéro le texte complet de:
LA RAFALE, de M. Henry Bernstein (Gymnase).
L' Illustration ne pouvait mieux terminer l'année 1905 qu'en publiant cegrand succès de la saison théâtrale.
Un autre grand succès: LE REVEIL, de M. Paul Hervieu(Comédie-Française), paraîtra dans un des premiers numéros de 1906.
Toutes les autres oeuvres dramatiques importantes de la saison, aupremier rang desquelles il faut placer encore Jeunesse, de M. AndréPicard (Odéon), et dont la liste est reproduite sur la couverture deL'Illustration théâtrale, seront offertes successivement à nosabonnés.
Après LA TOISON D'OR, de J.-H. Rosny, L'Illustration publiera, enfévrier prochain: LE BON TEMPS, roman écrit spécialement pourL'Illustration par l'auteur du Duel et du Marquis de Priola;
Puis: la Mémoire du coeur, par Michel Corday; Robinson, par AlfredCapus; la Douceur de vivre, par Marcelle Tinayre.
Tous les numéros de L'Illustration contiennent un fascicule de roman,illustré d'une gravure tirée sur chine.
Alternant avec les pièces de théâtre, paraîtront en 1906 de nombreuseset superbes gravures d'art, hors texte, imprimées en couleurs, ou desestampes tirées en taille-douce ou en camaïeu, toutes dignes d'êtreencadrées.
Dans un des prochains numéros nous donnerons: LA LAITIÈRE, par J.-B.Greuze, formant pendant à La Cruche cassée, parue dans le numéro du 16décembre.
Notre prochain supplément musical contiendra notamment un fragment dela Coupe enchantée, la comédie lyrique de M. Gabriel Pierné, qui vientde remporter un si vif succès à l'Opéra-Comique.
«Les agents sont de brav' gens», dit une chanson montmartroise; et lachanson dit vrai. Ce sont de braves gens à qui bien injustement Parisrend la vie dure quelquefois. Ils auront mal fini l'année. Pendant lestrois semaines que dura la grève de nos terrassiers, je les retrouvais àchaque instant, groupés autour des chantiers déserts, les mains tenduesaux petites flammes des braseros. Des gardes républicains sans armes(encore de braves gens!) se mêlaient à eux; et tous demeuraient là,paisibles, dans la nuit et dans le froid, guettant la bagarre possible,toujours prêts à courir--sans phrases --au-devant de