L'Illustration, No. 3694, 13 Décembre 1913
Ce numéro contient:
1° LA PETITE ILLUSTRATION. Série-Roman n° 20: Jean et Louise, par M.Antonin Dusserre;
2° Un Supplément économique et financier de deux pages.
M. Joseph Caillaux. RUE DE VALOIS, PENDANT LA CRISE Voirl'article, page 482.
L'échéance de la fin de décembre étant une des plus importantes del'année, nous demandons à ceux de nos lecteurs dont l'abonnement expireà cette date de vouloir bien ne pas attendre pour le renouveler lesderniers jours du mois. En nous adressant le plus tôt possible leurrenouvellement (France et colonies: 40 francs; Étranger; 52 francs), ilsépargneront un surmenage excessif à nos employés au moment des fêtes deNoël et du Jour de l'An, et ils éviteront en même temps tout retard dansla réception des premiers numéros de 1914.
Le numéro de La Petite Illustration du 20 décembre contiendra:
Le Phalène, par Henry Bataille. Dans les numéros suivantsparaîtront:
L'Occident, par Henry Kistemaeckers;
Le Veau d'or, par Lucien Gleize;
Le Procureur Hallers, adapté du texte allemand de Paul Lindau parHenry de Gorsse et Louis Forest;
L'Institut de Beauté, par Alfred Capus;
Rachel, par Gustave Grillet;
Les Deux Canards, par Tristan Bernard et Alfred Athis;
Etc., etc.
Après cette série de publications théâtrales, nous ferons paraître untrès important roman: Le Démon de midi, par Paul Bourget.
Nous publierons ensuite:
La Petite Fille de Jérusalem, par Myriam Harry; Le Sol natal, parVictor Margueritte; Valentine Pacquault, par Gaston Chérau; La Hâte,par F. Vandérem; Le Remous (nouvelle), par Michel Corday;L'Andalousie (notes de voyage), par Claude Ferval; etc., etc.
Le père Mammès est un bouquiniste de mes amis.
Quai Voltaire, il occupe, depuis des années, comme s'il l'avait conquisepar la force, la même place. Il a là un bastion d'une trentaine deboîtes, alignées sur le parapet, et fermées chacune par un couverclerecouvert de zinc comme un petit toit.
Quand je l'abordai, il était, selon son habitude, assis contre sonplatane, sur la même chaise à mi-dossier que je lui connais et qui n'estjamais d'aplomb parce que les deux pieds de devant posent sur le bord dela cuvette de terre qui entoure l'arbre à sa base, tandis que les deuxpieds de derrière touchent le fond de la cavité. Il avait enfin le mêmepardessus noir et olive qui le fait de loin ressembler, lui aussi, à untronc d'arbre, et le même cache-nez de laine toujours humide e