WILLY

SOUVENIRS
LITTÉRAIRES
… ET AUTRES

Avec un index alphabétique des principaux noms proprescités dans l’ouvrage

[Vignette : JE NE FAY RIEN SANS GAYETÉ]

ÉDITIONS MONTAIGNE
IMPASSE DE CONTI No 2
PARIS (IXe)

DU MÊME AUTEUR

OLLENDORF

  • Claudine à l’école
  • Claudine à Paris
  • Claudine en ménage (Mercure de France)
  • Claudine s’en va

ALBIN MICHEL

  • La maîtresse du Prince Jean
  • Un petit vieux bien propre
  • Jeux de Princes
  • L’implacable Siska
  • Lélie fumeuse d’opium
  • La virginité de Mademoiselle Thulette (avec Jeanne Marais)
  • Ça finit par un mariage

ÉDITIONS PARVILLE

  • Chaussettes pour dames (avec Curnonsky)
  • Marc Twain
  • A manger du foin
  • Confidences d’une ouvreuse

DIVERS

  • Le mariage de Louis XV (Plon)
  • Mémoires d’un Grenadier anglais (Plon)
  • Un vétéran de la Grande Armée (Delagrave)
  • Le petit Roi de la Forêt (Hachette)
  • Une Passade (avec Pierre Veber) (Flammarion)
  • La Bayadère (Flammarion)
  • Maugis en ménage (Méricant)

De cet ouvrage il a été tiré
1 exemplaire sur Japon
et 25 exemplaires sur papier pur fil Lafuma
numérotés de 2 à 26

CHAPITRE PREMIER

Enquêteurs et enquêtés : Gaston Picard, Jean-Bernard, Ajalbert, Divoire,etc. — Correspondances saphiques des journaux de modes.

Comme un vol de corbeaux hors du etc…,les enquêteurs fondent à grand bruit surle malheureux homme de lettres, ils croassentet multiplient.

Pourquoi ne pas les écarter ?

A mon jeune ami Gaston Picard[1], idéalistelascif, j’eus l’imprudence de déclarer,l’année dernière : « Si l’Agriculture manquede bras, la Littérature ne manque pas depieds ». Cette vérité irréfutable ayant étéreproduite par 186 gazettes départementales,je jurai, devant la facture que me présental’Agence découpeuse de journaux, dene plus répondre, désormais, à aucune enquête.Malheureusement, je n’ai jamaispu tenir un serment de ma vie.

[1] J’ai silhouetté Picard sous ce pseudonyme anagrammatique« Dracip » dans la Bonne Maîtresse, roman montmartroisque, pendant la guerre, s’empressa de signaler auxrigueurs de la Censure un fielleux confrère nommé par leslecteurs du Matin « Forest » et par son acte de naissance :« Nathan ».

Un autre ami, « curieux » dans toutes lesacceptions du mot, l’érudit Jean-Bernard dela Presse Associée, voulut savoir pourquoiles écrivains écrivaient.

Jean Ajalbert répondit, avec un humour àdésarmer le duc de Trévise lui-même : « Jeme le demande. » Divoire exprima une indécisionanalogue, en termes plus ésotériques :« Demandez à Monseigneur l’Hyperconscient ».L’inquiétant converti Max Jacobe

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