Par
Rudyard Kipling
Traduit de l’anglais
par Théo Varlet
Paris
Nelson, Éditeurs
25, rue Denfert-Rochereau
Londres, Édimbourg et New-York
1927
DU MÊME AUTEUR
DANS LA « COLLECTION NELSON »
SIMPLES CONTES DES COLLINES | 1 vol. |
NOUVEAUX CONTES DES COLLINES | 1 vol. |
SOUS LES DÉODARS | 1 vol. |
TROIS TROUPIERS, suivi de DESSINS EN NOIR | 1 vol. |
RUDYARD KIPLING
né en 1865
Les nouvelles de ce recueil sont extraites du volume « ManyInventions » (1893), à l’exception du récit « Du pain sur la facedes eaux », tiré de « The Day’s Work » (1898).
Pages | |
Monseigneur l’Éléphant | |
Brugglesmith | |
Du pain sur la face des eaux | |
L’honneur du soldat Ortheris | |
Un aspect de la question | |
Judson et l’Empire | |
L’histoire de Badalia Herodsfoot | |
Les Enfants du Zodiaque |
Si tu ne veux pas qu’il t’écrabouille les doigts de pied, tu feras bien de te reculer tout de suite.
Car les bœufs vont deux par deux,
Les byles[1] vont deux par deux,
Les bœufs vont deux par deux,
Et les éléphants tirent sur les canons !
Ho hisse !
Les grands, gros, longs, noirs canons de quarante livres
Qui cahotent çà et là,
Chacun aussi gros qu’une chaloupe en remorque…
Aveugles, et sourds, ces copains à larges culasses des canons de batterie !
Chanson de caserne.
[1] Bœufs, en hindoustani.
Touchant la véracité de ce récit, il ne sauraity avoir aucun doute, car il me fut conté par Mulvaney,derrière les lignes des éléphants, par un soirbrûlant où nous emmenions promener les chiens pourleur donner