L'Illustration, No. 3652, 22 Février 1913


(Agrandissement)

Ce numéro se compose de vingt-quatre pages au lieu de seize et contienten suppléments:
Un portrait au pastel remmargé de M. Raymond Poincaré, par MarcelBaschet
L'Illustration Théâtrale avec le texte complet de La Prise deBerg-op-Zoom, de M. Sacha Guitry;
3° Le 5e et dernier fascicule des Souvenirs d'Algérie (Récits de chasseet de guerre), du général Bruneau.


SUR LE PASSAGE DU PRÉSIDENT POINCARÉ
Le combattant de 1870 et leconscrit de 1913--l'ancien «sept ans» et le futur «trois ans».

Scène de la rue, le 18 février 1913, vue par L. SABATTIER.



LA PETITE ILLUSTRATION

Le numéro du 1er mars (Série-Roman) contiendra la première partie (32pages) du nouveau roman de Marcel Prévost, de l'Académie française:Les Anges Gardiens.

Dans le numéro du 8 mars (Série-Théâtre) paraîtra la pièce de GastonLeroux et Lucien Camille: Alsace.

Le 15 mars, deuxième numéro de la Série-Roman, avec la deuxième partie(40 pages) des Anges Gardiens.

Paraîtront ensuite:

Série-Théâtre.

Les Flambeaux, par Henry Bataille;
L'Homme qui assassina, par Pierre Frondaie (d'après le roman deClaude Farrère);
L'Habit vert, par Robert de Flers et G.-A. de Caillavet;
Les Éclaireuses, par Maurice Donnay, de l'Académie française;
Servir et La Chienne du Roi, par Henri Lavedan, de l'Académiefrançaise;
L'Embuscade, par Henry Kistemaeckers.

Série-Roman.

Le Démon de Midi, par Paul Bourget, de l'Académie française;
Un Roman de théâtre, par Michel Provins;
La Voix qui s'est tue, par Gaston Rageot;
Scènes de la vie difficile, par Alfred Capus.

COURRIER DE PARIS

LES DERNIERS MOMENTS

Il n'est jamais trop tard pour reparler de ceux qui ne parleront plus,surtout quand leurs phrases suprêmes, leurs mots de la fin, ont, sans lechercher, obtenu le sublime et sont arrivés du premier coup à l'adressede la postérité.

Ainsi, l'Angleterre et le monde entier ont recueilli avec uneorgueilleuse admiration les adieux, si tranquilles, du navigateur Scott.Arrêtons-nous, je vous en prie, stationnons, même de loin, devant cesévère héroïsme, et pénétrons-nous-en, jusqu'aux, moelles. Trempons-nousdans le bain magnifique et dur de ces neiges qui devenaient le linceulexcellent, le suaire immaculé de gloire de l'homme surhumain, le drapblanc plus blanc que tout autre, et qu'il méritait.

Représentez-vous ce hardi, jeté à terre et roulé, enveloppé, comme enune gigantesque couverture de froid, dans les plis tour à tour sombreset

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